Une mine d'or écaillée sous nos pieds!
Le fleuve Saint-Laurent n’est plus à présenter, mais qu’en est-il des espèces sous-marines qui y vivent? Quelles sont les variétés de poissons et autres créatures qui s’y cachent? Le fleuve du Saint-Laurent à l’instar des Caraïbes et d'autres endroits exotiques n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de varier les espèces de poissons et leur beauté ou laideur au choix. Ici, nous aborderons 5 poissons uniques en leur genre qui détonnent de la norme.
La baudroie d’Amérique
Tant de types de poissons se promènent dans la nature à un tel point que parfois on pourrait se croire dans un roman et pourtant le tout reste réalité. C’est pourquoi le premier être-marin à aborder est la Baudroie d’Amérique qui a des caractéristiques bien à elle.
Grosseur
Pour commencer, un des éléments qui frappe le plus l’imaginaire est de savoir la grosseur du poisson. Ce qui nous mène à la mensuration de ce dernier qui s’ élève de un mètre de long de bonne chaire et qui va même jusqu’à gouter le pétoncle au niveau de la queue.
(https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/10-especes-inusitees-du-saint-laurent/)
Valeur
C’est un produit de luxe dans certains pays, selon Denis Chabot un chercheur en écophysiologie pour Pêche et Océan Canada. Ce dernier étudie l’impact environnemental selon divers facteurs sur les écosystèmes de poissons venant de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent.
(https://profils-profiles.science.gc.ca/fr/profil/denis-chabot?wbdisable=true)
Apparence et défense
Ce poisson se présente comme un gros tas de gelée brune avec deux gros yeux jaunes, de grosses dents en forme de crochets, des lèvres qui semblent être gonflées avec une bouteille entière de botox, de petites nageoires plates de forme triangulaire et une queue triangulaire.
Le plus effrayant dans tout cela est qu’elle possède un appât accroché à la tête comme une canne à pêche permanente avec un bout de chaire malléable.
Le loup de mer
Apparence
Le deuxième poisson gravit d’une coche sur l’échelle de la monstruosité. En effet, celui-ci est de couleur rouge;vert;bleu ou gris, possède de très grosses lèvres gonflées, de gros yeux noirs avec un iris brun-vert, de grosses dents pointues et usées, mesure 2 mètres de long en plus d’être assez gros et d’être doté d’une grosse nageoire dorsale tout le long du corps (https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/10-especes-inusitees-du-saint-laurent/).
Alimentation
Selon la chaine YouTube « National Geographic Wild France (https://www.youtube.com/watch?v=TP28wmaAHao) », cet être à branchies bien qu’agressif se comporte bien en couple. Cependant, il s’avère qu’il possède une des mâchoires les plus puissantes du règne animal. Dans une vidéo on voit qu’il broie avec une facilité déconcertante la carapace d’un crabe et un oursin.
La caprelle japonaise
Apparence
Le prochain poisson donne l’impression de se retrouver dans un insectarium sous-marin. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas. En effet, celui-ci ressemble plus à une mante religieuse que d’autre chose qui se serait mise au régime. De plus, celle-ci ne se gêne pas pour arborer la couleur orange-caramel avec une dose de rouge flamboyant. Elle est dotée de longues pattes en avant, d’une grosse pince, d’un corps mince comme une branche jonché par des piques. Le clou du spectacle est que cet être mesure un gros demi-centimètre de longueur.
Alimentation
En revanche, contrairement à sa beauté, le tempérament de ce vertébré est complètement à l’opposé. Il cause beaucoup de soucis aux pêcheurs puisqu’il est muni d’une grosse pince lui permettant de saisir solidement ses proies. Malheureusement, les recherches révèlent que la majorité du temps, ce sont de jeunes moules qui viennent juste d’être pêché qui sont non seulement écrasés, mais également mangés sans aucune pitié. Cela est dû au fait que la pince sert aussi à s’accrocher à tout ce qui ressemble à de petits fils, cordages, etc.
Arrivée
Ce crustacé a fait son apparition au Québec entre les années 2006 à 2008. Il se reproduit à une vitesse incalculable comme en témoigne la présence phénoménale de 465 000 individus par mètre carré. Il a fait ses premières apparitions dans la baie des Chaleurs. Il peut vivre 2 degrés en dessous de 0. (https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/10-especes-inusitees-du-saint-laurent/)
La plume de mer
Apparence
Cette petite merveille des plus méconnue possède un des plus beaux habits du règne animal. Son petit nom est « la plume de mer ». Elle fait partie de la famille des coraux bien qu’elle n’ait aucune similitude avec ceux qu’on connait le plus. Elle qui est basée sur une longue tige rose verticale qui émerge du sol avec des sortes de branches poilues horizontales. (https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/10-especes-inusitees-du-saint-laurent/)
Nutrition et défense
D’autres informations surgissent de la chaine YouTube « Animaux époustouflant ». Puisqu’elle n’est pas la plus imposante, celle-ci se nourrit de petits planctons exclusivement. Par ailleurs, elle est très mobile et a une certaine conscience, elle qui est située généralement dans les profondeurs peu illuminées voire pas du tout. Ce sens de la présence d’autrui est amélioré par la luminescence que produisent certaines particules qui réagissent à la noirceur.
Comme si ce n’était pas assez, elle émet au passage des chocs électriques à quiconque voudrait par mégarde s’approcher. On pourrait penser que c’est tout, mais elle recèle un autre secret. Lorsqu’elle le désire, elle se réfugie littéralement sous la terre.
Le ver de mer
Apparence
Long de 40 cm, ce fantastique animal autant par la couleur que par son utilité est fascinant. Il a de son côté fait le choix de revêtir le orange, le jaune, le mauve, le bleu et le rose en tant que chenille aquatique dotée d’au moins 30 pattes. Il est équipé de deux cornes sur sa tête bleutée.
Nutrition et utilité
Pour se nourrir, il avale tout ce qui lui tombe sous la dent dans la famille des petits invertébrés qui peuplent les zones de refoulement de la marée. Cependant, il n’est pas seul à manger puisqu’à l’inverse il peut servir d’appât pour les pêcheurs.
Néanmoins, ce petit ver tout droit sorti de l’imagination est aussi capable d’oxygéner les sédiments qui sont des minéraux qui se sont égrainés avec le temps (https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/sediment.php4). Au cœur de ceux-ci peuvent y vivre de très petits organismes puisque l’oxygène que la créature peut insuffler dans la roche ou autre garde le tout en bonne santé.
De plus, cette fabuleuse créature possède le don de maintenir la vie puisque l’hémoglobine contenue dans son sang est compatible avec le nôtre. Cela va permettre des avancées majeures.
Les poissons : plus que de simples animaux aquatiques
Comme vous avez pu le voir, les poissons sont plus que de vulgaires bêtes qui se promènent sous l’eau sans but précis. Ils ont non seulement la vocation de maintenir en vie différents écosystèmes, mais en plus ils peuvent aider l’être humain à faire avancer la science. Tout cela malgré les quelques désagréments qu’ils peuvent causer simplement parce que c’est dans leur nature.